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Dragon japonais

Dragon Japonais, Mythologies et Dragons -

Dragon Japonais

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Le dragon japonais, également connu sous le nom de ryū (龍) ou tatsu (竜) est un animal mythique du Japon. C'est un monstre légendaire très célèbre dans le folklore et la mythologie japonaise. Omniprésent dans la culture japonaise, les histoires et légendes à son sujet sont fortement associées et mélangées aux croyances chinoises et coréennes. 🐉

Contrairement au dragon européen, le dragon japonais est un animal bienveillant qui ne crache pas de feu. 🔥 Son apparence physique s'apparente fortement à celle du dragon chinois. Le dragon japonais est décrit comme étant une créature serpentine dépourvue d'ailes et ayant des pattes comportant trois griffes. Au Japon, le terme employé pour désigner le dragon japonais est "Nihon no ryū" (日本の竜).

Au pays du Soleil-Levant, les dragons japonais sont des divinités aquatiques dont les pouvoirs sont liés à l'eau et à la météo. Le dragon japonais symbolise la force et la sagesse, c'est un emblème très puissant au Japon. Découvrons sans plus attendre la signification du dragon japonais, son origine, sa place dans la mythologie et la culture nippone, ainsi que les traditions vouées à son image au Japon. ⛩️

Bagues dragon

Signification du dragon japonais

La signification du dragon japonais est le résultat de mythes et de récits qui ont formé un système de croyance complexe au sein de la société japonaise. Depuis de nombreuses années et au fil des légendes, les dragons japonais sont devenus un symbole de force, de sagesse, de prospérité, de longévité et de chance. 🍀

Signification du dragon japonais

Les dragons japonais seraient les ancêtres du premier empereur du Japon, Jinmu. Ils symbolisent donc aussi la royauté, le pouvoir impérial, l'honneur et le prestige. Ces traits et qualités sont à l'image de l'ancien souverain du Japon, ils représentent l'héritage. Cependant, la signification du dragon japonais perd peu à peu de son caractère symbolique d'antan et s'oriente plutôt vers une fonction décorative comme l'art. 🎨

Symbolique du dragon japonais

Le dragon japonais fait partie intégrante de la culture japonaise depuis de nombreuses années, il représente l'équilibre, la prospérité et est un symbole de bonne augure. Également connu pour ses pouvoirs surnaturels et sa sagesse, beaucoup de gens le choisissent pour illustrer leur vie.

Pour les Japonais, le dragon est le protecteur et bienfaiteur de l'humanité. Ils vouent une grande admiration envers cet être divin qui incarne la puissance, la bonne fortune et la prospérité. Des représentations à son effigie sont utilisées lors des coutumes japonaises telles que les festivals et les commémorations. 🎊 Il n'est pas rare de voir les temples et sanctuaires japonais décorés de sculptures en forme de dragon.

Statue dragon japonais temple Kyoto

Par conséquent, sous l'œil des Japonais, le dragon est avant tout la divinité de la pluie. Les dragons sculptés en fer ou en bois dans les différents temples de presque toutes les préfectures du Japon contribuent à nous rappeler le désir d'un temps et d'une fertilité propice pour les terres du Japon. Le dragon japonais est symbole de bon présage, il est vu comme un signe favorable dans la vie des Japonais. 🐉

Signification des couleurs du dragon japonais

Comme tu le sais peut-être, les couleurs du dragon japonais ont une signification particulière. En général, un tatouage de dragon japonais représente la force, le courage et la sagesse, mais aussi l'équilibre et la liberté. Cependant, une fois mélanger à d'autres éléments et coloris, il tend à représenter d'autres attributs. Voici la signification des couleurs du dragon japonais :

  • Le Dragon Noir Japonais symbolise le savoir et la sagesse.
  • Le Dragon Vert Japonais symbolise la vie et la nature.
  • Le Dragon Doré Japonais incarne la sagesse, la bonté et la serviabilité.
  • Le Dragon Bleu Japonais incarne la paresse, la compassion et le pardon.
  • Le Dragon Jaune Japonais représente l'égocentrisme et l'obligeance.
  • Le Dragon Blanc Japonais représente le deuil et la mort.
  • Le Dragon Rouge Japonais personnifie la passion et l'abnégation.

Couleur dragon japonais

Signification du tatouage dragon japonais

Le dragon japonais est un dessin très utilisé dans l'univers du tatouage. Il existe une grande variété de représentations stylistiques de la créature japonaise. Certains sont traditionnels alors que d'autres ont un design plus moderne. Du coup, que signifie le tatouage de dragon japonais ? 🐲

Très populaire auprès des hommes et des femmes, le tatouage dragon japonais symbolise la puissance et la chance. Cependant, il peut paraître complexe, car il couvre un large éventail de significations qui diffèrent en fonction de son esthétique et de son association avec d'autres animaux :

  • Le Dragon Japonais associé à une carpe koï symbolise la persévérance et la volonté. Ensemble, ils font allusion à la légende du poisson koï, qui représente la transformation et la renaissance. 🐟
  • Le Dragon Japonais associé au tigre symbolise l'équilibre des forces. Leur nature contraire signifie qu'ensemble, ils apportent l'harmonie dans un monde opposé (yin yang). 🐅
  • Le Dragon Japonais associé au phoenix symbolise la stabilité et la dualité. Le dragon représentant le côté masculin (yang) et le phoenix incarnant le côté féminin (yin). 🐦
  • Le Dragon Japonais associé au serpent symbolise la guérison et la protection. Il peut être la conséquence d'un événement que son porteur aurait surmonté. 🐍

Tatouage dragon japonais femme

Quelle est l'origine du dragon japonais ?

Le dragon japonais tire son origine de la Chine et de l'Inde, plus précisément du Confucianisme et du Bouddhisme mahāyāna. À l'époque de Nara (710–794 après J.C.), des Japonais partie étudier à Chang'an, en Chine, ont introduit le symbole du dragon au Japon. Sous le règne de la dynastie Tang (neuvième siècle après J.-C.), il était courant de voir des dragons sur les édifices et dans l'art chinois. 🖋️

Dans l'histoire du Japon, c'est durant l'époque de Muromachi (1336-1573) que la popularité du dragon japonais s'est accrue, notamment dans les architectures et peintures bouddhistes. Par la suite, le shintoïsme (kami no michi) a pris le dessus sur les traditions bouddhistes. Cette religion japonaise, aussi appelée "Shintô" (la voie des esprits), avait pour objectif de se détacher du bouddhisme importé de Chine au Japon. ⛩️

Dragon japonais

Ce courant de pensée qui renforce les croyances en l'existence des esprits et des déités devient une religion d'État pendant l'ère Meiji (1868-1912). Parmi les principaux Kamis (divinités japonaises), on retrouve Ryūjin, le dieu dragon de la mer. Le dragon japonais est souvent assimilé en tant que symbole de l'empereur ou d'un héros. 🐉

Il existe une légende liée au dragon japonais qui parle d'un temple bouddhiste nommé Hōkō-ji (ou Asuka-dera), qui se situe dans la préfecture de Nara au Japon. Lors de son inauguration en 596, un nuage violet descendu du ciel a recouvert la pagode ainsi que la salle du Bouddha. Le nombre de couleurs du nuage est passé à cinq, puis il prit la forme d'un dragon.

Dragon japonais origine

Nom de dragon japonais

Dans le folklore nippon, il existe de nombreux noms de dragon japonais. L'un des plus important est Ryūjin (龍神), le dieu de la mer qui est aussi appelé dieu dragon japonais (kami, 神), il est originaire du shintoïsme. Découvrons ensemble les significations cachées derrière le nom des principaux dragon japonais reconnus dans la culture japonaise :

  • Dragon Sui-Ryu : un dragon de pluie qui provoque une pluie rouge, colorée par son sang lorsqu'il souffre.
  • Dragon Han-Ryu : une espèce multicolore de dragon qui est décrit comme mesurant plus de douze mètres de long et rayé de neuf couleurs différentes. Selon la légende, peu importe ses efforts, il n'a jamais su atteindre les cieux.
  • Dragon Ka-Ryu : un petit dragon rouge qui ne mesure que deux mètres de long. On dit que Ka-Ryu est écarlate, d'un rouge flamboyant. Selon certaines sources, son corps est tout feu tout flamme.
  • Dragon Ri-Ryu : un dragon formidable qui dispose d'une acuité visuelle extraordinaire. Il est dit qu'il peut voir à plus de 160 km.
  • Dragon Fuku-Ryu : c'est le dragon japonais de la bonne fortune. Il est probable qu'il soit représenté comme "ascendant", car un dragon qui va en montant est un signe de chance dans la culture orientale.
  • Dragon Hai-Riyo : cet être chimérique possède le corps, les griffes et les ailes d'un oiseau, ainsi qu'une tête de dragon. Hai-Riyo est l'une des formes les plus évoluées de dragon japonais.
  • Dragon Kin-Ryu : un dragon d'or. Il est considéré comme étant de moindre importance comparé aux autres dragons japonais.

Nom dragon japonais

Le dragon japonais est partout, il est présent sur les gravures des tombes, des temples, des habitations et des magasins. Il figure même sur les documents du gouvernement, les billets de banque. Il est sur les nouvelles pièces de monnaie, dans les images et les livres, sur les instruments de musique, en haut-relief sur les sculptures de bronzes et de pierres.

Physionomie du dragon japonais traditionnel

Rappelons que comme les autres dragons d'Asie de l'Est, la plupart des dragons japonais sont des déités associées aux précipitations et aux masses d'eau. Ils sont généralement représentés comme de grandes créatures serpentines, sans ailes, aux pattes griffues.

Physionomie dragon japonais

Les dragons japonais, tout comme les dragons chinois, seraient composés de nombreux types d'animaux différents de la Terre. Voici les animaux qui forment le corps du dragon japonais :

  1. La tête : chameau (camélidé)
  2. Les écailles : carpe (poisson)
  3. Les cornes : cerf (cervidé)
  4. Les yeux : lièvre/lapin (léporidé/lagomorphe)
  5. Les oreilles : boeuf/vache/taureau (bovin domestique)
  6. Le cou : serpent (reptile)
  7. Le ventre : grenouille (batracien)
  8. Les pattes : tigre (félin)
  9. Les griffes : aigle (rapace)

Caractéristiques du dragon japonais

Dans l'univers du Japon, le dragon résulte de la fusion de ces animaux remplis de symbolismes positifs. Le corps du dragon japonais peut s'étendre et se contracter à volonté. Certains d'entre eux auraient même la capacité de se transformer en être humain ou de devenir invisible.

Dragon japonais

En raison de l'ancienneté des histoires et des légendes au sujet du dragon japonais, ses attributs physiques peuvent varier. En revanche, voici ci-dessous un recueil des caractéristiques les plus courantes que l'on retrouve chez le dragon japonais dans les mythes et le folklore nippon :

  • Ils demeurent dans l'eau et les palais sous la mer. 🌊
  • Ils sont aptes à voler même sans ailes.
  • Ils ont des cornes ou des bois de cervidés.
  • Des appels sont lancés aux dragons japonais pour provoquer la pluie. 🌧️
  • Ils ont un corps long, mince avec quatre membres et trois griffes à chaque pattes.
  • Ils possèdent des cheveux d'homme ou une barbe d'homme.

Le dragon dans la mythologie japonaise

Dans la mythologie japonaise et le shintoïsme, l'existence des dragons se fonde sur les légendes tirées de la genèse de l'univers. Différentes déités, baptisées collectivement "Kotoamatsukami" (kami distinctement céleste), ont fait leur apparition lors de la conception de l'univers. 🌍

Après les Kotoamatsukami et une fois le ciel et la terre créée, sept générations de kami (dieux japonais), nommés "Kamiyonanayo" (sept générations de l'Âge des dieux), ont émergé. Parmi ces divinités japonaises, on retrouve les deux membres les plus célèbres : Izanagi et Izanami.

Dragon mythologie japonaise

De ces entités célestes, sont nées de nombreux dieux, déesses et créatures dont le dragon japonais qui les servait en tant que gardien, protecteur et messager. Les dragons japonais étaient uniques, ils régnaient sur les océans, combattaient parfois des dieux et prenaient forme humaine.

Les premières mentions de l'apparition des dragons dans la mythologie japonaise ont eu lieu dans les récits Kojiki (712 après J.-C.) et Nihon Shoki (720 après J.-C.). Dans ces deux recueils, des divinités aquatiques en forme de serpents ou de dragons sont évoquées à maintes reprises et de différente manières. Ces créatures sont considérées comme étant les dragons japonais traditionnels.

Yamata no Orochi

Yamata no Orochi (八岐大蛇) était nommé le serpent géant à huit têtes, ou juste Orochi, était un dragon à huit têtes et huit queues qui, chaque année, dévorait une des filles des kunitsukami, deux dieux terrestres. La légende débute en décrivant comment Susanoo, le dieu shintoïste de la mer et des tempêtes, a été banni des cieux à cause de ses ruses envers Amaterasu, sa sœur et la déesse du soleil. Près de la rivière Hi (aujourd'hui appelée rivière Hii) dans la province d'Izumo, Susanoo a croisé les kunitsukami, qui se lamentaient sur le fait qu'ils devaient sacrifier une fille chaque année durant sept ans pour faire plaisir à Orochi et qu'ils allaient prochainement devoir sacrifier leur dernière fille, Kushi-nada-hime.

Yamata no Orochi

Susanoo a offert son aide pour sauver Kushi-nada-hime en échange de sa main en mariage. Les kunitsukami ont approuvé et Susanoo a transformé leur fille en peigne sous leurs yeux. Puis il l'a glissée dans ses cheveux et a dit au kunitsukami de lui préparer un saké octuple et de lui construire huit placards, chacun ayant un baril rempli d'alcool. Quand Orochi arriva, Susanoo vit qu'il avait des yeux rouges, une queue et une à huit fourches. Des cyprès et des sapins en pleine croissance sur son dos. La taille du dragon s'étendait sur huit vallées et huit collines alors qu'il rampait vers la patrie du kunitsukami. 🐉

Dragon à 8 têtes Yamata no Orochi

En arrivant dans les bains termaux, Orochi consomma tout le saké, se soûla et sombra dans le sommeil. Susanoo en a profité pour tuer le dragon en utilisant son épée à dix dents pour le trancher en petits morceaux. En ouvrant la queue du dragon, Susanoo trouva une épée à l'intérieur, qui sera plus tard appelée le Kusanagi-no-Tsurugi, la même épée que Susanoo donnera plus tard à Amaterasu en signe de réconciliation. L'épée, ainsi qu'un miroir et un bijou appelés respectivement Yata no Kagami et Yasakani no Magatama, sont considérés comme les symboles impériaux du Japon.

Ryūjin

Ryūjin (海神) surnommé le dieu de la mer ou encore Watatsumi, était un dieu de l'eau légendaire et un dragon japonais dans l'univers de la mythologie japonaise. Un autre surnom pour le dragon est Ōwatatsumi no kami, qui signifie "le grand dieu de la mer". Conformément à la mythologie japonaise, Ryūjin occupait un palais connu sous le nom de Ryūgū-jō sous la mer. On pense qu'il était le gardien de la religion shintoïste et qu'il recevait les humains dans son royaume s'ils chutaient dans la mer. Lui et ses innombrables filles ont fait de multiples apparitions dans différentes légendes.

Mythologie japonaise Ryūjin

Un récit dans le Kojiki relate comment un homme du nom de Hoori a égaré l'hameçon de son frère dans la mer. En le cherchant, il a rencontré Otohime, une fille de Watatsumi. Hoori et la déesse dragon se sont rapidement mariés et ont établi leur résidence à Ryūgū-jō. Après trois ans, Hoori a ressenti le mal du pays et a souhaité vivre à nouveau sur la terre ferme, mais il avait peur de faire face à son frère sans son hameçon. Watatsumi confronta Hoori sur ce qui le perturbait et en comprenant ses inquiétudes, le dieu de l'eau convoqua tous les poissons de la mer pour demander si l'un d'entre eux avait vu l'hameçon. Par miracle, l'un d'entre se l'était coincer dans la gorge. Il fut récupéré, lavé et donné à Hoori.

Ryūjin dragon

Watatsumi ordonna à Hoori de faire remonter Otohime avec lui sur la terre en usant d'un wani, un autre dragon mythique, décrit comme étant un monstre marin. Dans le Nihongi, Watatsumi fait aussi une apparition à travers les contes de l'empereur Keiko et de l'empereur Jimmu. Selon les écrits, l'armée de l'empereur Keiko a emprunté des eaux difficiles en traversant la terre entre la province de Sagami et la province de Kazusa. Cette calamité était associée à Watatsumi, à qui il fallait fournir des sacrifices humains pour être béni. Watatsumi est mentionné dans l'histoire de l'empereur Jimmu parce qu'il prétend être un descendant de Toyotama-hime, la fille d'Otohime et de Hoori.

Otohime

Otohime (豊玉姫) est la déesse dragon, comme indiqué auparavant, c'est la descendante de Ryūjin. Elle est aussi connue en tant que "princesse aux joyaux luxueux" et figure dans la légende nommée "La chance de la mer et la chance des montagne". Dans ce conte, Toyotama-hime n'est pas introduite tel que la fille d'Otohime et de Hoori, au lieu de cela, elle endosse le rôle d'Otohime elle-même. De surcroît, Ryūjin reconnaît que est l'héritier d'un autre dieu et organise immédiatement un banquet pour lui.

Toyotama-hime

Les mêmes événements, à savoir que les deux se soient mariés, qu'ils aient vécu à Ryūgū-jō pendant trois ans et qu'ils soient retournés sur les terres, restent vrais. Leur vie terrestre est alors retracée en détail. À l'annonce de leur grossesse, Hoori construit pour Toyotama-hime une cabane où elle va pouvoir mettre au monde leur enfant. La déesse demanda à son mari de ne pas attenter à la naissance de leur fils, Ugayafukiaezu, mais la curiosité de Hoori l'a poussé à épier sa femme.

Toyotama-hime dragon

Curieusement, au lieu de voir Toyotama-hime, Hoori a aperçu un wani semblable à un crocodile bercer son fils. Visiblement, pour que Toyotama-hime puisse donner naissance à son fils, il fallait qu'elle se transforme en wani et elle ne désirait pas que son mari là juge dans cet état. Toyotama-hime surprit Hoori en train de la surveiller. Trahie, elle ne pouvait pardonner ce dernier, elle choisie de les quitter, lui et leur fils, en retournant à Ryūgū-jō. Elle envoiya sa sœur, Tamayori, à Hoori pour l'aider à élever Ugayafukiaezu. Tamayori et Ugayafukiaezu finirent par se marier et donnèrent naissance à un fils, Jimmu. 🐉

Mizuchi

Mizuchi (蛟 ou 虯) surnommé le dragon sans cornes, était un dragon d'eau qui occupait la rivière Kawashima et assassinait les voyageurs en leur crachant du venin. Agatamori, ancêtre du clan de Kasa no Omi, se rendit à la rivière et lança un défi au dragon. Agatamori jeta trois calebasses (fruit en forme de gourde) dans la rivière qui restèrent à la surface de l'eau. Il demanda à Mizuchi de faire couler les calebasses, sinon, il risquait de devoir le tuer.

Mizuchi

Le dragon se transforma en cerf pour essayer de noyer les calebasses, mais n'a jamais réussi à relever le défi. Par conséquent, Agatamori tua le dragon ainsi que les autres dragons d'eau au fond de la rivière. À en croire la légende, la rivière est devenue rouge à cause de tous ces dragons abattus. Depuis, la rivière fut appelée l'Étang d'Agatamori.

Mizuchi dragon

Kiyohime

On estimait que Kiyohime (清姫) aussi appelée "la Princesse Kiyo", ou plus simplement Kiyo, était la fille d'un seigneur ou du chef de village nommé Shoji. Leur famille était relativement fortunée et se consacrait à recevoir et à loger les prêtres en pèlerinage. La légende de Kiyohime nous raconte qu'un charmant prêtre du nom d'Anchin est tombé amoureux de la séduisante jeune fille, mais qu'il a fini par vaincre ses pulsions et a préféré s'abstenir de la rencontrer à nouveau. Ce brusque revirement n'a pas été bien perçu par Kiyohime, qui s'en est pris au prêtre avec fougue. Se recroisant sur la rivière Hidaka, Anchin sollicite l'aide d'un batelier pour franchir la rivière. Il déclare au batelier de ne pas laisser Kiyohime monter à bord d'un bateau pour qu'il puisse s'échapper.

Kiyohime

En comprenant le plan d'Anchin, Kiyohime a plongé dans la rivière Hidaka et s'est mis à diriger son bateau à la nage. En nageant, sa grande rage l'a transformé en un grand dragon. Anchin s'est réfugié dans un temple connu sous le nom de Dojo-ji et a cherché assistance et protection. Les prêtres du temple le dissimulèrent sous une cloche, mais Kiyohime put le localiser grâce à son odeur. Elle s'est enroulée autour de la cloche et a cogné dessus bruyamment en utilisant sa queue à plusieurs reprises. Puis, elle a craché une grande quantité de feu, qui a fini par faire fondre la cloche et a tué Anchin. 🐉

Kiyohime dragon

Wani

L'apparence du Wani (わに) dit "le dragon marin" est celle d'un monstre vivant dans les eaux profondes. Les Wanis ont un corps long et serpentiforme, des nageoires et peuvent respirer de l'air et de l'eau. Les Wani sont capables de se transformer en humains, et il y a même des histoires de Wani et d'humains qui tombent amoureux. Notamment, l'une des légendes les plus célèbres des wani est l'histoire de Toyotama-hime, la fille de Ryūjin.

Wani dragon

Comportement : Les Wani sont les souverains des océans et les dieux de la mer. Ils vivent dans de splendides palais de corail au fond de l'océan. Les Wani ont une hiérarchie politique complexe qui reflète celle du monde de la surface. Il y a des rois et des reines, des princes et des princesses, des courtisanes, des serviteurs. Ōwatatsumi, également connu sous le nom de Ryūjin, est le plus grand d'entre eux. Il dirige la mer depuis son palais Ryūgū-jō. Il contrôle le flux et le reflux de l'océan à l'aide des joyaux de la marée que sont le kanju et le manju.

Wani dragon

Origine : Les Wani apparaissent dans les premières traces écrites des mythes japonais, le Kojiki et le Nihon shoki. Leurs récits remontent presque certainement à une époque encore plus lointaine, dans les brumes de la préhistoire. Les spécialistes ne s'accordent pas sur la question de savoir si les premières légendes des wani sont originaires du Japon ou ont été importées d'autres cultures, en invoquant les similitudes entre les wani et le long chinois ou le naga indien. Les wani jouent un rôle important dans la mythologie japonaise, notamment dans la fondation mythologique du Japon.

Wani dragon

Nure-onna

Apparence : La Nure-onna (濡女), aussi appelée "la femme trempée" est un serpent de mer vampirique qui hante rivages et rivières à la recherche d'humains à dévorer. On les trouve le plus souvent sur les rivages de l'île de Kyūshū. Il y a des histoires de rencontres de nure-onna allant de la préfecture de Niigata à celle de Fukushima. Il existe deux variantes de ce yōkai :

  • Une sans bras, ressemblant à un énorme serpent de mer avec une tête de femme
  • Une avec des bras, de type humanoïde.

Nure-onna

Hormis cette différence, les deux ont le même aspect et agissent exactement de la même manière. Leurs visages sont hideux et révèlent des caractéristiques de serpent comme une langue fourchue. Ils ont de longs cheveux noirs qui collent à leur corps dégoulinant. Leur nom vient du fait qu'ils semblent toujours trempés.

    Interactions : Bien que physiquement, beaucoup plus forts qu'un humain, la nure-onna préfèrent ne pas recourir à la force brute et utiliser la ruse pour attraper ses proies. Ils apparaissent le plus souvent près de l'eau, sur une côte ou au bord d'une rivière. Nure-onna se déguise magiquement en femme en détresse portant un bébé enveloppé dans ses bras. Elles crient au secours des pêcheurs, marins ou toute personne de passage.

    Nure onna

    Lorsque la proie s'approche, la nure-onna plaide auprès de sa victime pour qu'elle tienne son bébé un instant afin qu'elle puisse se reposer. S'il accepte et prend le baluchon, le "bébé" devient aussi lourd qu'un rocher. Rendant la personne immobile. La nure-onna est alors libre d'attaquer sa victime impuissante, en drainant et se nourrissant de son sang avec sa longue langue serpentine. Les nure-onna apparaissent souvent ensemble et coopèrent avec les ushi oni, car ils vivent dans les mêmes environnements et partagent le même régime alimentaire.

    Zennyo Ryūō

    Zennyo Ryūō (善女竜王) surnommé "Le Dragon Souverain" est un dragon de la mythologie japonaise. Parmi les autres orthographes et variantes du nom, on trouve Zennyo Ryuo, Zen-nyo-ryu-o, Zentatsu et Zen-tatsu. Une description courante de Zennyo Ryūō dans les histoires de Shinsen'en est qu'il est un petit dragon (environ deux mètres de long) avec un petit serpent d'or sur la tête. Il est également capable d'apparaître sous forme humaine. Cependant, sa queue de dragon reste visible.

    Zennyo Ryūō

    La plupart des histoires s'accordent à dire que Zennyo Ryūō préférait vivre dans les étangs et les lacs. Il recevait souvent des prières et des offrandes pour produire de la pluie. Zennyo Ryūō a été décrit à l'origine comme vivant dans un étang au Mont Muro. Un sanctuaire a été construit pour ce roi dragon quelque temps après 781-783 après J.-C. Ce sanctuaire servait à faire des offrandes à Zennyo Ryūō en échange de la pluie. Les modèles de dragons jumeaux faits de matériaux comme la paille et les roseaux sont l'une de ces offrandes. D'autres sources affirment que Zennyo Ryūō était à l'origine l'un des rois dragons (ou naga) de l'étang d'Anavatapta, l'endroit de l'Himalaya où prennent naissance de nombreuses rivières.

    Zennyo Ryūō

    À l'origine, Shinsen'en (ou Shinzen'en) était un jardin utilisé par les riches pour le divertissement. En période de sécheresse, l'eau de l'étang avait été donnée aux agriculteurs pour qu'ils puissent irriguer leurs terres, ce qui signifie que l'étang avait déjà un lien avec l'approvisionnement en eau. Le geste de Zennyo Ryūō a été attribué aux moines bouddhistes Shingon, qui ont effectué des rituels invoquant l'apparition du dragon. Les moines devinrent responsables des rituels de pluie nécessaires pour persuader ou contraindre Zennyo Ryūō à fournir la pluie. Les observations de ces moines ont montré que Zennyo Ryūō était un dragon doré avec un serpent sur la tête.

    Comment écrire Dragon en Japonais ?

    En japonais, le dragon est "ryū" (ou "ryuu", ce sont les mêmes) et le kanji est 竜 en écriture shinjitai, ou 龍 en écriture traditionnelle (kyuujitai). Les dragons peuvent également être appelés "tatsu", bien que le "ryū" soit plus courant. Le mot "ryū" est dérivé du chinois, tandis que le mot "tatsu" est dérivé du japonais ancien. Les termes "ryū" et "tatsu" sont utilisés pour désigner les dragons d'Asie de l'Est, ceux de la Chine et du Japon. ✍🏼

    Il y a plusieurs façons de dire dragon en japonais, selon le type de dragon auquel tu fais référence. Ci-dessous, tu trouveras des variations du mot dragon en kanji. Quant à la prononciation, fie-toi au mot entre parenthèses, et mets-y le ton.

    Kanji Dragon en Japonais

    Quel est le kanji dragon en japonais ? Il y a deux façon de l'écrire. Le plus facile à retenir et le plus récent des deux (désigne les dragons occidentaux) est un mot d’empreint anglais, c'est le suivant :

    • ドラゴン (doragon) = Dragon Occidental

    Beaucoup de ces mots de prêt ressemblent à leurs homologues anglais, mais avec un accent japonais. Si tu as sûrement dû l'entendre si tu regardes des animes. Cette version katakana du mot est principalement utilisée pour le style européen des dragons. Voici le second :

    • (ryū) = Dragon (Le dragon de Hokusai)

    Dragon en Kanji

    C'est le plus ancien et le plus courant des deux noms. Tu utiliseras très probablement cette version lorsque tu parleras en japonais de dragons. Certains des mots composés qui utilisent le kanji pour dragon sont :

    • 竜王 (Ryūō) = Roi dragon
    • 竜神 (Ryūjin) = Dieu dragon
    • 竜宮 (Ryūgū-jō) = Palais sous-marin du Dieu Dragon
    • 竜座 (Ryūza) = Draco le dragon (la constellation)
    • 日本の竜 (Nihon no ryū) = Dragons Japonais

    Enfin, les dragons indiens ou Nāga, issus de contes hindous et bouddhistes, sont appelés ナーガ (nāga).

    Différences entre le Dragon Chinois et Japonais

    En Chine comme au Japon, le dragon est l'un des symboles les plus significatifs de la culture et de la religion. L'étude de la perception qu'a chaque culture de cette ancienne créature mythologique est essentielle pour comprendre l'histoire politique japonaise et chinoise, la science, et bien d'autres aspects. La mythologie japonaise du dragon dérive principalement des traditions chinoises, ce qui rend la différence entre le dragon chinois et japonais très difficile à remarquer.

    Différence entre dragon chinois et japonais

    Contrairement aux dragons occidentaux, les dragons japonais et chinois apparaissent généralement comme des créatures ressemblant à des serpents. Les dragons japonais ont un corps mince avec une grosse tête, tandis que les dragons chinois ont un corps plus gros, mais une tête plus petite. Les deux type de dragon n'ont pas d'ailes. Les dragons chinois ont toujours cinq doigts ou griffes (sauf le dragon impérial qui en a quatre), alors que les dragons japonais n'en ont que trois.

    C'est la fin de l'article sur le dragon japonais, j'espère qu'il t'auras plus, n'hésite pas à commenter et à t’approprier un de ces superbes porte-encens dragon. Il insuffle des arômes apaisantes et déstressantes dans ta maison.

    Brûleur d'encens dragon


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